Un jeu de cartes pour le premier volume des Cycles d'Ouranos

Mes journées sont toujours bien remplies et je finis exsangue trop souvent, mais j’aimerais bien créer un jeu de cartes à partir de mon histoire, et notamment, volume par volume. J’ai donc commencé à mettre en place un système très simple, avec les personnages du premier volume, sachant que j’adore les systèmes de deck building (construction d’une stratégie à partir d’un certains nombre de cartes), et je passe d’ailleurs trop de temps sur Monster Train depuis quelques mois. Pour le coup, les stratégies s’élaborent à la volée au gré des récompenses, mais justement, ça permet de beaux moments créatifs, récompensés ou non (il y a quand même certaines cartes surpuissantes qui déséquilibrent un peu les parties). Pour revenir à mon propre projet, je voudrais que les parties se passent en maximum 4 manches, seul ou à deux, pour des parties rapides et fun. L’enjeu étant de créer des règles simples qui ne demandent pas un temps infini de compréhension.

J’ai jeté sur le papier des idées, et dès que j’achève la mise en couleur de la planche 9, je dédie un jour ou deux à fixer les règles qui peu à peu se sont fixées dans ma petite caboche surchargée. Je voudrais qu’il y ait à la fois du hasard mais aussi de la stratégie, avec des combinaisons excitantes. Je suis en train de me dire que je devrais peut-être acquérir Slay the Spire, qui a été majoritairement plébiscité, mais qui m’a rebuté à cause justement du manque de personnalité graphique (contrairement à Monster Train que j’adore à tous les niveaux). Je ne souhaite pas « copier » ces jeux mais analyser ce qui me fait vibrer dans les jeux de cartes de ce type… En y pensant bien, ce que j’adore, c’est quand le hasard crée une configuration jouissive et le sentiment de puissance caractéristique ressenti quand on voit que toutes les arcanes se configurent idéalement.

Ce projet secondaire va aussi me permettre d’exploiter un personnage qui m’inspire beaucoup mais que je suis obligé de laisser un peu dans l’ombre, c’est Alkmène, la mère du héros. Mon univers est résolument patriarcale, une tyrannie somme toujours logique en terme d’historicité, même si dans mon histoire, les plus puissants protagonistes seront majoritairement des femmes. C’est pour ça que ça m’amuse de pouvoir exploiter pleinement le potentiel d’un personnage comme Alkmène, qui dans mon premier volume, est cantonnée au rôle que la société lui a imposé et qui d’ailleurs, crée en elle un mélange de frustration, de rébellion et de colère. Ce sera un plaisir de lui permettre de montrer son véritable potentiel d’épigone.

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