amphitryon-et-la-pensee-magique

Me demandant comment nommer cet article, cette citation latine qui est un peplum de mon enfance m’a semblé bien à propos ! Ce blog a vocation, depuis le début, de me servir (un peu) de journal de bord, mais j’ai tendance à être absorbé par le travail au point, souvent, de me retrouver un peu vidé en fin de journée. Mais ce soir j’ai envie de faire un peu le point sur ce projet en terme de méthodologie. Quand je me suis lancé dans ce projet, en plein Covid, je ne savais pas trop comment m’organiser. Ce n’est pas un aveu de désorganisation, au contraire j’ai une passion secrète pour l’optimisation des process… mais il y avait énormément d’inconnus dans ce projet au tout début, qui comprenait une part d’apprentissage et d’exploration. Etant à tous les postes, de la scénarisation à la réalisation, j’ai dû au fur et à mesure m’adapter et me jauger aux différentes tâches que cela implique. Je commence à être satisfait par le résultat et je me prépare à l’envoi du projet à différentes maisons d’édition. Mais en cas de refus, je me prépare aussi à d’autres stratégies comme l’auto-édition ou le financement participatif. C’est pour ça que je vise à présent de finaliser ce projet quoi qu’il arrive, et au jour d’aujourd’hui, au vu de mes avancées, je suis à la fois très positif et optimiste.

Je m’étais fixé d’arriver à la production de 48 pages par an, soit le nombre d’un album « classique » en BD franco-belge, mais très honnêtement, au début, ça me semblait impossible. Entre l’écriture, le storyboard, le travail de draft, la création des planches incluant encrage/lettrage/colorisation… je ne savais pas trop comment organiser tout ça pour atteindre un process bien rodé et efficace. Finalement, c’est l’obstination et la pression qui ont solutionné la problématique. Comme évoqué dans mon précédent post j’en suis donc à ce que j’appelle la première phase de post production, soit la correction des drafts et d’ici une dizaine de jours je devrais en avoir terminé. Je regrette un peu d’avoir « calé » cet été à la page 46, mais j’ai vraiment dû régler un point de détail qui alors m’avait demandé pas mal de réflexion.

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