le Kubos dans les Cycles d'Ouranos en mode Thesauros

Alors voilà, il y a des jours où j’en ai marre de dessiner alors je me dis qu’un petit tour sur ce blog peut être à la fois une petite bouffée d’oxygène et à la fois un petit pas dans ce long et patient travail de webmarketing auquel je m’astreins pour la suite des événements. Oui, il faut avoir de la suite dans les idées, et surtout, ne pas en perdre le fil. Finissant la page 23, prêt à entamer le pré-encrage stratégique de la page 24, je me suis dit d’un coup d’un seul que ce serait une bonne idée de parler un peu du « Kubos » ! Car à la page 23, enfin, j’aborde la chose qui est pour moi très excitante en soi !

Le principe du Kubos m’est venu par lui-même, s’est imposé pour être plus précis, quand je me suis demandé d’où venait les Daïmons. Il y a très longtemps, quand j’avais une sorte d’élan romantique comme seul et véritable tuteur de mon inspiration, je les voyais émerger par eux-mêmes de la nature. J’ai gardé par ailleurs de ces prémices une des possibilités de refuge du Daïmon en cas de mort de son « acolyte », c’est le mot presque idéal qui m’est venu à l’instant (porteur étant un peu grossier). Mais j’ai fini par résoudre la petite équation du processus créatif avec ces fameux Kubos. L’idée brute c’est que ces artefacts d’apparence cubique, peuvent se déployer au moment crucial (la « crisis ») et devenir des dodécaèdres. Enfin, quand la phase de « Crisis » est résolue, avec la condition expresse que l’épisémos réussisse l’épreuve, le Kubos adopte sa dernière forme, celle du « Xanthanathos ».

Enfin tout est détaillé sur la page du site officiel (https://lescyclesdouranos.fr/les-concepts/kubos/) où je vous invite à découvrir un peu plus sur la question. Ayant mis en couleur, enfin, la fameuse case en noir et blanc visible sur cette page, j’avais envie de venir un peu évoquer ce qui a motivé cette création. Sans trop révéler du lore, qui reste à mon sens le sel de l’intrigue.

Bien entendu, et je l’admets avec véhémence, les Cloth Box ou Pandora Box de Saint Seiya y sont pour beaucoup. J’adore littéralement ce concept, et par ailleurs c’est une des raisons qui m’ont titillé quand j’ai maté le spin off Omega, le choix étant de transformer les Saint en magical girls abusant de petits bijoux magiques. Alors que j’adorais l’idée d’une bonne vieille boite, une sorte d’urne, un objet cubique, contenant comme un oeuf carré, l’objet sacré. Mais bien entendu, et surtout, les CdO ne sont pas les CdZ (même si, là aussi, il y a un petit clin d’oeil appuyé de ma part). Surtout que je ne voulais pas à la fois créer un concept et le circonscrire comme c’est le cas dans l’histoire de Kurumada. Avec un nombre précis de constellation, avec un système de hiérarchie, très intéressant, et encore actuellement pour moi très riche de possibilités, mais limitant à terme les possibilités. Je voulais aussi un système de « Pandora Box » et par ailleurs, ce terme est loin d’être anecdotique dans mon histoire. Mais chut, tout cela ne sera révélé que tardivement.

Ensuite, la question de l’alchimie. Les Cycles d’Ouranos est un récit d’inspiration ouvertement alchimique. Ce n’est pas innocent si la couleur du Kubos est dorée, pour devenir jaune avec en forme finale une apparence à la fois de mort et d’éclat. Le « Xanthanathos » est ainsi une fausse coquille vide. C’est davantage une coquille en attente car la clé c’est que sous certaine condition, le daïmon peut réintégrer son Kubos initial. Cette fois encore, les règles et les raisons apparaîtront au fur et à mesure du récit.

Le nom initial du projet, il y a très longtemps, avant que je n’efface tout pour tout reprendre à zéro était Les Enfants de Pandore. Un titre que j’avais trouvé car j’avais centré, à l’époque, le récit sur cette Eve grecque… mais dont je n’ai absolument rien conservé. Cependant, j’ai bien creusé ce mythe pour proposer quelque chose de totalement original… dont les Kubos ne sont que les petits cailloux blancs disséminés tout au long de l’intrigue.

Bon, sinon, mention spéciale à ma fille qui, en voyant la mise en couleurs, s’est juste exclamé « disco ! ». Oui, on parle de mon enfance là, ça fait aussi partie des influences.

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