ReginHart Non, je ne ferai pas de déclarations retentissantes concernant mon orientation sexuelle, mais en réfléchissant à un petit jeu de mot avec le mot « août », l’homonyme (et homophone), j’ai trouvé que le « coming » qui généralement précède les teasers était amusant en soi. C’est ce qui me reste d’un lointain passé en tant que publiciste, qui aura été une expérience surtout humaine dont je garde d’excellents souvenirs, avec en décor une ville de Marseille que j’ai alors appris à aimer.
Une semaine dense, car depuis mon dernier billet, arrivé à la page 24, j’ai dû prendre du temps pour écrire et mettre au point la suite. Un gros travail de documentation et de digestion (ralenti par les pannes internet du début de semaine) qui m’aura pris deux jours plein, faisant que ce matin, alors que je m’étais donné pour but de faire le storyboard de la page 25, j’ai juste eu une flemme olympique pour cause de nuitée trop chaude. J’ai pas mal de choses à régler la semaine à venir, donc je vais essayer de ne pas non plus retarder l’agenda des Cycles d’Ouranos, surtout que je suis extrêmement satisfait du travail effectué sur la première moitié du storyboard.
Je suis à la fois satisfait et frustré par mon premier volume car j’y pose les bases de mon histoire en ayant fait le choix de sacrifier un peu l’action. En écrivant cela, je ne dis pas qu’il n’y en a pas, mais elle est davantage concentrée, qui rend les moments d’action plus anecdotiques qu’esthétiques. Le problème étant que j’apprécie justement le découpage des scènes d’action qu’il est surtout possible de savourer dans les mangas, un peu moins dans les comics. Et dans ce volume deux, je me suis déjà fait bien plaisir avec les 24 premières pages qui en débordent. Là, je viens de finir le storyboard de la page 24 qui introduit une prédiégèse dans la diégèse, ce qui résume mon propos à l’abus du principe de la poupée gigogne. Mais c’est aussi le meilleur moyen pour disséminer des clins d’oeil aux révélations à venir et surtout à installer le lore qui m’aura donné tant d’efforts et de réflexion.
Je me suis donné comme objectif de faire 12 pages en août, sachant que j’en aurais fait une quinzaine en juillet, me laissant septembre pour finir les 12 pages restantes. Je voudrais commencer à communiquer en septembre au niveau médiatique, mais j’ai peur d’être un peu débordé avec tout ce que je me suis donné à faire. Tout est prêt, les offres, le dossier de presse, c’est juste une question de timing. Après, c’est clair que le storyboard du second volume démontre ce que je veux faire avec les CdO, ce qui n’est pas évident avec le seul premier volume. Sincèrement, je me dis que ce n’est pas le plus important. Je n’attends pas un succès retentissant, j’ai assez travaillé dans le marketing pour savoir ce qui le crée, et mon but est réellement de commencer à installer mon univers et mon histoire. J’ai accepté que finalement, je ne pourrais jamais faire Herakliskos en deux volumes. Il en faudra au moins 4, car mon erreur d’estimation initiale aura été de prévoir un nombre de page avec la méthode du volume 1, en sacrifiant l’action. Et je peux le dire, j’ai trop de bonheur à les mettre en scène pour revenir sur cet ultime choix.
Je suis en train de réaliser un storyboard très précis, et l’air de rien avec les dialogues, il est tout à fait lisible et compréhensible. Il n’est pas interdit d’imaginer à terme une édition avec la BD + le storyboard. Mais bon, peu à peu je me discipline en m’interdisant de trop fantasmer sur ma polyvalence pourtant avérée. Chaque chose demande du temps, et la charge mentale tient davantage de la gymnastique que de l’haltérophilie. Jongler d’un poste à un autre, d’une compétence à une autre me demande à présent un peu de gestation pour ne pas faire les mauvais choix.
Crédit image de tête : réalisé avec l’IA Nightcafé avec le prompt (à l’arrache) : Rodin’s thinker with the face of a Roman emperor on acid, in a psychelic comic style.
